Pitoyable, le mot même est bien misérable,
La visée des prochaines élections, un coupe de frein notable,
Le gouvernement souhaitait que les prix restent stables,
Alors il a préféré s’agenouiller sous la table.
Les sociétés d’autoroute se sont gavés,
La Cour des Comptes leur avait reproché,
De ces rentes monstrueuses déjà trop profitées,
Mais penses-tu, rien n’y a fait.
Pour ne pas subir de nouvelles hausses,
Histoire de préparer tranquillou les élections de 2017,
Ces énarques nous ont pondu un leurre sucette,
Deux années de répit avant la flambée des prix.
Qui va être encore marron ?
Ben nous, tiens, pauvre bouffon,
Plutôt que de résoudre le problème,
On reporte de 2 années la même rengaine.
Dans ce pays, c’est toujours le même souci,
Aucune réforme, aucune action, que du répit,
Mais pourtant un jour viendra, l’addition à payer,
Pas certain ce jour-là, que tous soit si mesuré.